Pop-culture : ces films cultes qui ne se démoderont jamais

Certains films cultes sont destinés à perdurer à tout jamais. Voici quatre longs-métrages qui ont révolutionné le genre, et qui continuent d’être disséminés dans notre pop-culture actuelle :

Diamants sur canapé – Blake Edwards

Audrey Hepburn, un porte-cigarette à la main, observe avec malice le spectateur. Peu d’images sont plus connues que celle de l’actrice américaine dans le film Breakfast at Tiffany’s (Diamants sur canapé). À l’origine, c’est une amourette signée Truman Capote, qui sort dans les salles obscures en 1961. Hepburn y campe une croqueuse d’hommes et de diamants, qui met son joli minois au service d’un truand. Elle cherche à épouser un milliardaire, mais tombe en réalité amoureuse d’un autre : un écrivain sans-le-sou, mais au grand cœur. Si le scénario nous paraît cliché en 2019, il a à l’époque fait un carton incroyable. Notamment grâce à Audrey Hepburn, qui a donné une des plus belles performances de sa carrière. La chanson du film, Moon River, a également connu un succès immense.

Sans surprise, ce succès a égrainé toute une série de références, qu’on retrouve dans les moindres recoins de la « pop culture ». Le personnage principal n’est pas toujours glorifié, comme dans Mary and Max, où il est présenté comme juste bon à jeter ses mégots. Mais c’est le poster culte d’Audrey Hepburn qui est le plus connu : il se retrouve dans les chambres à coucher des adolescents réels… Ou télévisés, dont les Britanniques de Skins. Même les poneys de My Little Pony font référence au film culte, en se déguisant en Holly Golightly, le personnage principal.

Le Magicien d’Oz – Victor Fleming

Dans un registre plus fantastique, le Magicien d’Oz fait également partie de ces films cultissimes qui continuent de peupler nos médias, au point qu’il est maintenant classé au Registre international Mémoire du monde de l’UNESCO. Le voyage de Dorothée, qui est transportée par une tornade jusqu’au pays d’Oz, est maintenant bien connu. La jeune fille y fait la connaissance de la Bonne sorcière du Nord et doit suivre le chemin de brique jaune jusqu’au Magicien d’Oz pour lui demander de l’aide contre la Méchante Sorcière de l’Ouest.

À l’époque, la révolution du film consistait en son changement de couleur. Au départ présenté en sépia, il introduit la couleur au moment où Dorothée arrive à Oz. Côté musique, le film a lui aussi créé une chanson culte : Somewhere Over the Rainbow, dont la version la plus connue a été ensuite enregistrée par Israel Kamakawiwo`ole au ukulélé.

Les visuels de ce film révolutionnaire se sont aussi retrouvés partout dans la pop culture : dans La Belle et la Bête, la Bête se retrouve ainsi grimé comme le Lion d’Oz. Dans Toy Story, c’est Woody lui-même qui répète « There’s no place like home », une réplique culte du film. Plus largement, le film s’est complètement imprégné dans la culture anglophone. Il s’invite sur l’album Eldorado du groupe ELO. À la mort de Margaret Thatcher, les Britanniques propulsent même le morceau qui célèbre la mort de la Méchante Sorcière au top des charts. On retrouve également le film dans des jeux vidéos ou des machines à sous comme la machine Book of Oz slots.

Autant en emporte le vent – Victor Fleming

Si Victor Fleming est considéré comme un réalisateur légendaire, ce n’est pas pour rien. Il signe également Gone with the Wind (Autant en emporte le vent), un autre film légendaire des années 30. Cultissime aux États-Unis, il met en scène une histoire d’amour épique entre Scarlett O’Hara et Rhett Butler, dans le contexte de la Guerre de Sécession. L’engouement a été immédiat et immense. Si on prend en compte l’inflation, le film reste le plus gros succès de toute l’histoire du cinéma. Il rapporte ainsi 1 970 milliards de dollars, et décroche 8 Oscars, dont celui du meilleur film. Les deux acteurs principaux, Clark Gable et Vivien Leigh, ont ainsi été propulsés au sommet de la gloire.

« Frankly, my dear, I don’t give a damn ». Cette réplique culte est peut-être la plus connue du cinéma américain. Pudiquement traduite par « Franchement, ma chère, c’est le cadet de mes soucis », la phrase clôt le film ainsi que l’histoire d’amour mouvementée des deux tourtereaux.

Côté références, elles sont extrêmement nombreuses dans la pop culture, y compris par le poster culte du film qui continue d’orner nombre de salons. Côté dessins animés, Tim Burton place notamment la réplique culte dans la bouche d’un de ses personnages de Corpse Bride. Et Charmed y fait référence dans un de ses épisodes : Gone With the Witches. Plus globalement, le « Tin man » (homme de fer-blanc) est devenu une figure culte, et un des premiers pseudo-robots cinématographiques.

Metropolis – Fritz Lang

Avec ses décors en carton-pâte et ses effets spéciaux d’époque, Metropolis peut paraître peu high tech. Pourtant, quand le film est sorti en 1927, il a fait l’effet d’une bombe. Muet, le long-métrage est considéré par beaucoup comme l’ancêtre de la science-fiction, grâce à ses thèmes futuristes et ses visuels grandioses. Le film montre notre futur proche : l’année 2026. À cette époque, Metropolis est une cité dystopique divisée en ville haute/riche et ville basse/pauvre. Au-delà de ses visuels très particuliers, le film a également fait grand bruit pour ce thème de lutte des classes, qui restait à l’époque peu abordé par le domaine cinématographique.

Nombre d’artistes modernes se sont inspirés de ce film culte. On y trouve notamment des références dans les films 2001 : l’Odyssée de l’Espace et Le Secret de la Planète des Singes. Côté musique, le groupe Red Hot Chili Peppers en a notamment fait l’inspiration visuelle du morceau Otherside. Et bien d’autres encore…

À vous de rattraper votre retard grâce au streaming si vous n’avez pas encore vu ces pépites !