La crise sanitaire du Covid-19 a mis à l’arrêt l’économie de plusieurs pays, dont celle de la France. Le confinement a contraint les entreprises à arrêter leurs activités. Si certains salariés ont pu bénéficier du télétravail, d’autres se retrouvent au chômage partiel. Pour inciter les dirigeants à former ces derniers durant ce « temps libre », l’État a convenu avec le Fonds national de l’emploi un renforcement de son dispositif pour offrir des formations en toute gratuité.
FNE : une formation gratuite pour un renforcement des compétences
L’État a tenu à pousser les salariés au chômage partiel à demander à bénéficier du FNE formation pour renforcer leurs compétences et en acquérir d’autres dans la foulée. En effet, elles seront vitales pour une reprise économique réussie.
La première phase de déconfinement a été enclenchée, mais elle se fait de manière progressive. Bien que le taux de chômage semble être reparti à la baisse, le nombre de personnes en activité partielle reste encore considérable.
Le dispositif exceptionnel d’aide à la formation du Fonds national de l’emploi (FNE), entré en vigueur depuis le 16 avril, est par conséquent toujours valable.
Des formations gratuites, sous quelles conditions ?
En temps normal, le FNE Formation est réservé aux entreprises de moins de 250 salariés. Mais depuis la convention conclue récemment, il est ouvert à toutes entreprises, sans distinction de taille ni d’activité, ayant mis tout ou partie de leurs salariés au chômage partiel.
Pour y avoir droit, les salariés ayant des contrats courts devront les conserver jusqu’à la fin de la convention. Les alternants, eux, ne pourront pas bénéficier de cette aide.
Les frais de formation sont entièrement pris en charge par l’État, sauf si celle-ci dépasse les 1 500 euros. Une note récente vient également d’autoriser les salariés hors activité partielle à bénéficier de ces formations.
Dans ce cas-ci, le coût est pris en charge par l’employeur. Le FNE n’exclut aucun secteur d’activité, tant que celui-ci œuvre pour le perfectionnement des acquis du salarié en vue de la reprise économique. Les formations peuvent être prises sur le temps de travail, mais ne doivent pas excéder le nombre d’heures en activité partielle.
Approfondir ses connaissances linguistiques grâce au FNE
Pour certains professionnels, notamment ceux du secteur du tourisme international, la reprise de l’activité n’est pas encore à l’ordre du jour. Une situation qui peut être tournée en avantage grâce à aux formations qu’offre le FNE.
Pour cette relance économique, la productivité et l’innovation seront les maîtres mots. Approfondir les compétences linguistiques de leurs collaborateurs dès maintenant devrait faire partie des priorités des entreprises comme en témoigne Arnaud Portanelli cofondateur de Lingueo :
« Les salariés, disposant de plus de temps, peuvent plus facilement suivre une formation. C’est également une opportunité pour les entreprises, qui prennent à profit ce temps pour développer le champs de compétences de leurs collaborateurs : plus former, pour moins licencier. »
Une formation en langue permettra en effet de stimuler la créativité des salariés. Sans compter qu’il faudra rivaliser d’ingéniosité pour fidéliser les clients internationaux et en acquérir de nouveaux. Rien de plus efficace que de pouvoir communiquer avec eux de manière naturelle et de maîtriser les vocabulaires du métier pour tenir un discours marketing convaincant et attrayant.