Geek & InsoliteRéseaux SociauxRéseaux sociaux pour entreprise : le guide complet 2025 (externes + internes)

Réseaux sociaux pour entreprise : le guide complet 2025 (externes + internes)

 

Sommaires

Introduction : la double question que toutes les PME se posent en 2025

La question tombe à chaque fois. Vraiment. Que je sois en rendez-vous client, en conférence, ou même lors d’un dîner un peu trop « pro », la question finit par arriver : « Bon, sérieusement, on doit aller sur quoi nous ? TikTok ? LinkedIn ? Ou ce nouveau truc dont tout le monde parle ? »

Et je vois bien l’angoisse dans leurs yeux.

En 2025, le choix est juste… paralysant. On a l’impression d’être devant un buffet à volonté de 30 mètres de long, mais on n’a qu’une seule assiette. On a peur de prendre le mauvais plat, de rater le truc essentiel.

Les chiffres donnent le vertige : selon le rapport Meltwater 2025, 78% des entreprises prévoient d’augmenter leur budget dédié aux réseaux sociaux cette année. Plus d’un tiers investira davantage de temps et de ressources. Le paysage numérique ne ralentit pas, il accélère.

Mais après plus de 20 ans à accompagner des structures de toutes tailles chez Geniorama, j’ai compris que cette question cache en réalité deux questions complètement différentes :

  1. « Sur quels réseaux sociaux devons-nous être visibles ? » (communication externe → vos clients, prospects, candidats)
  2. « Quel outil de collaboration devons-nous utiliser en interne ? » (communication interne → vos équipes, votre culture d’entreprise)

Et c’est là le problème : on mélange tout.

On met dans le même sac LinkedIn, utilisé pour rayonner et recruter, et Microsoft Teams, utilisé pour… savoir si Jean-Mi de la compta a bien validé la facture 3045. Ce ne sont absolument pas les mêmes outils. Ni les mêmes enjeux. Ni les mêmes risques.

Cet article va vous aider à y voir clair. En deux grandes parties :

PARTIE 1 : LES RÉSEAUX SOCIAUX EXTERNES (votre vitrine marketing) → Instagram, LinkedIn, TikTok, Facebook, X… Comment choisir selon votre secteur (B2B vs B2C), et surtout comment sécuriser vos comptes (car 16% des TPE-PME françaises ont subi une cyberattaque en 2024).

PARTIE 2 : LES RÉSEAUX SOCIAUX INTERNES (votre outil de collaboration) → Teams, Slack, Workplace, Google Chat… Comment choisir l’outil qui fera vraiment collaborer vos équipes, avec une méthodologie en 4 étapes testée sur des dizaines de déploiements.

Prêt ? Commençons par l’externe, ce qui est visible.


PARTIE 1 : RÉSEAUX SOCIAUX EXTERNES – Votre vitrine marketing en 2025

Panorama 2025 : quels réseaux sociaux externes dominent vraiment ?

Avant de plonger dans les détails, voici le paysage tel qu’il est en 2025. Pas de fantasme, juste les faits.

Le podium a changé : Instagram détrône Facebook

La grande surprise de 2025, c’est qu’Instagram a pris la première place dans le cœur des entreprises, détrônant Facebook qui glisse à la troisième position derrière LinkedIn. Cette évolution n’est pas anodine : elle reflète le passage massif vers la vidéo courte et l’authenticité visuelle.

Le top 5 des réseaux sociaux pour les entreprises en 2025 :

  1. Instagram (nouveau n°1)
  2. LinkedIn
  3. Facebook (en recul)
  4. TikTok (en forte progression)
  5. YouTube

Les chiffres qui comptent en 2025

Sur l’usage des entreprises :

  • 80% des entreprises privilégient désormais la vidéo comme format prioritaire
  • 70% des entreprises gèrent leurs réseaux sociaux entièrement en interne (particulièrement en Europe)
  • Plus de 30% des entreprises prévoient de réduire leur présence sur Facebook
  • 40% des entreprises vont investir moins de temps sur X (anciennement Twitter)

Ce qui monte :

  • Instagram, TikTok, LinkedIn, YouTube continuent leur progression
  • Les formats carrousels gagnent en popularité (alternative dynamique aux posts statiques)
  • Les posts avec liens sont en chute libre (seulement 21% des entreprises les utilisent encore)

Ce qui descend :

  • Facebook perd de son attrait, surtout auprès des jeunes audiences
  • X (Twitter) subit une désaffection majeure (controverses, toxicité, modération)
  • Les posts textuels simples : l’algorithme favorise désormais massivement les contenus visuels

Temps et budget : la réalité des ressources

Soyons honnêtes. Gérer un réseau social correctement, ça prend du temps. Et du monde.

Temps hebdomadaire moyen requis par réseau (pour un contenu de qualité) :

  • LinkedIn : 3-4 heures/semaine
  • Instagram : 5-6 heures/semaine (création photo/vidéo)
  • TikTok : 6-8 heures/semaine (production vidéo intensive)
  • Facebook : 3-5 heures/semaine
  • X/Threads : 4-6 heures/semaine (réactivité constante)

Le défi principal ? 49% des organisations estiment avoir une stratégie claire mais manquent de ressources pour tout mettre en place. C’est particulièrement vrai dans les entreprises B2B, contrairement au B2C où les équipes sont plus étoffées.

La vidéo est reine, mais à quel prix ?

38% des entreprises citent la production de contenu vidéo comme leur préoccupation majeure : comment soutenir cette production avec un budget limité ? Comment éviter que les équipes internes n’explosent face à la charge de travail ?

C’est une vraie question stratégique. Parce qu’en 2025, sans vidéo, vous êtes invisible. Mais avec une stratégie vidéo mal calibrée, vous risquez le burn-out de votre équipe.


Quel réseau social externe choisir selon votre activité ? Le guide pratique

Maintenant qu’on a posé le contexte, entrons dans le vif du sujet. Voici ma recommandation pragmatique, secteur par secteur.

Pour les entreprises B2B (Services, Industrie, Conseil, Tech)

La priorité absolue : LinkedIn

LinkedIn n’est plus juste un CV en ligne. C’est devenu la plateforme de contenus pour les professionnels. En 2025, si vous vendez à d’autres entreprises et que vous n’y êtes pas, c’est presque suspect.

Pourquoi LinkedIn en B2B ?

  • C’est là que se trouvent les décideurs
  • L’algorithme favorise les contenus éducatifs et les retours d’expérience
  • Les posts personnels (du dirigeant, des experts) génèrent 3x plus d’engagement que les posts de pages entreprise
  • Les carrousels éducatifs obtiennent un taux de partage 3 fois plus élevé

Budget réaliste :

  • Temps : 3-5h/semaine (rédaction, engagement, veille)
  • Coût : 0€ pour commencer (version gratuite largement suffisante)
  • Outils recommandés : Buffer ou Hootsuite pour planifier (à partir de 6€/mois)

Les 3 contenus qui marchent en 2025 sur LinkedIn :

  1. Posts personnels du dirigeant avec storytelling authentique (échec, apprentissage, victoire)
  2. Carrousels éducatifs (guides, tips, frameworks méthodologiques)
  3. Vidéos courtes (1-2 min) : témoignages clients, coulisses, micro-conseils

Les erreurs à éviter :

  • Poster uniquement du contenu promotionnel (règle des 80/20 : 80% de valeur éducative, 20% de promotion)
  • Négliger l’engagement : répondre aux commentaires est plus important que publier
  • Oublier que LinkedIn est un réseau social, pas un panneau d’affichage

Action immédiate :

  1. Créez ou optimisez votre page entreprise
  2. Encouragez vos experts clés (dirigeant, directeurs, commerciaux) à avoir des profils actifs
  3. Publiez 2-3 fois par semaine minimum
  4. Engagez sur les posts de votre écosystème (clients, partenaires, influenceurs de votre secteur)

Pour les entreprises B2C (Artisanat, Commerce, Restauration, Services aux particuliers)

Le duo gagnant : Instagram + TikTok (choisissez-en UN pour commencer)

En B2C, la vidéo courte est devenue incontournable. C’est là que se joue la notoriété, l’authenticité, la connexion émotionnelle.

Instagram (Reels) : la valeur sûre

Instagram reste le réseau le plus polyvalent. Photos, Reels, Stories, carrousels… tous les formats coexistent.

Pourquoi Instagram en B2C ?

  • Audience large et engagée (du millennial au boomer)
  • Les Reels dominent l’algorithme (vidéos courtes de 15-90 secondes)
  • Commerce social intégré (boutiques Instagram)
  • Plus « pro » et « léché » que TikTok (bon pour l’image de marque)

Budget réaliste :

  • Temps : 5-6h/semaine (création photo/vidéo, édition, engagement)
  • Coût : 0-50€/mois (outils d’édition vidéo : CapCut gratuit, Canva Pro 13€/mois)
  • Équipement : Un smartphone récent suffit largement

Les 3 contenus qui cartonnent sur Instagram en 2025 :

  1. Reels « coulisses » : montrez la fabrication, le quotidien, l’envers du décor
  2. Reels « avant/après » : transformations, résultats, processus
  3. Carrousels éducatifs : tips, guides, « les 5 erreurs à éviter… »

TikTok : la machine virale

TikTok, c’est le pari de l’authenticité brute. Moins léché, plus spontané, mais avec un potentiel de viralité dix fois supérieur.

Pourquoi TikTok en B2C ?

  • Audience jeune mais qui vieillit (les 30-40 ans arrivent massivement)
  • Potentiel de viralité organique incroyable (un post peut exploser sans budget pub)
  • Moins de concurrence qu’Instagram (pour l’instant)
  • Les « vrais » contenus surperforment les contenus trop produits

Budget réaliste :

  • Temps : 6-8h/semaine (TikTok exige de la régularité : 3-5 posts/semaine minimum)
  • Coût : 0€ (l’app suffit, pas besoin d’outils externes au début)

Les 3 contenus qui marchent sur TikTok en 2025 :

  1. Tendances détournées : prendre une musique/format viral et l’adapter à votre activité
  2. Éducation rapide : « Tu savais que… » / « Comment faire X en 30 secondes »
  3. POV (Point of View) : mettre l’utilisateur dans la peau de… (POV : tu entres dans notre boulangerie un dimanche matin)

Mon conseil : choisissez UN seul des deux

Instagram OU TikTok. Pas les deux en même temps. Au moins la première année. Mieux vaut un réseau bien fait qu’être médiocre partout.

Choisissez Instagram si :

  • Votre produit/service est visuellement « beau » (déco, mode, food, voyage…)
  • Vous visez les 25-55 ans
  • Vous voulez construire une image de marque premium

Choisissez TikTok si :

  • Vous visez les -35 ans
  • Vous pouvez être décalé, drôle, authentique (même un peu brut)
  • Vous êtes à l’aise à l’oral devant la caméra

Et les autres ? Facebook, X, YouTube…

Facebook : le déclin annoncé mais pas mort

Facebook reste pertinent pour :

  • Le local (via les groupes Facebook et les événements)
  • Les +50 ans (qui y sont encore massivement)
  • Les communautés de niche (groupes thématiques très engagés)

Mais l’algorithme est devenu un enfer. La portée organique est quasi nulle. Si vous y allez, il faut prévoir un budget pub.

Investissement temps : 3-4h/semaine
Mon conseil : Seulement si votre cible est 45+ ou très locale. Sinon, passez votre tour.


X (Twitter) et Threads : l’info en temps réel

X a perdu énormément d’attrait en 2024-2025 (controverses Musk, toxicité, fake news). 40% des entreprises réduisent leur investissement temps.

Threads (par Meta) tente de capter les déçus de X, mais cherche encore son identité.

Investissement temps : 4-6h/semaine (il faut être réactif, c’est du temps réel)
Mon conseil : Seulement si vous avez une équipe capable de gérer le SAV en ligne et de réagir très vite. Ou si vous êtes dans un secteur « chaud » (actu, média, politique). Sinon, oubliez.


YouTube : la chaîne à long terme

YouTube n’est pas vraiment un « réseau social » au sens classique. C’est un moteur de recherche vidéo. C’est du contenu long format (8-15 min en moyenne).

Investissement temps : 10-15h/semaine (tournage, montage, optimisation SEO)
Mon conseil : Seulement si vous avez (1) beaucoup de contenu à partager (tutoriels, formations, démos), (2) les compétences vidéo, et (3) une vision long terme (YouTube, c’est un marathon, pas un sprint).


Le tableau comparatif : quel réseau externe pour quel objectif ?

Réseau Meilleur pour Temps/semaine Difficulté ROI B2B ROI B2C Tendance 2025
LinkedIn B2B, Recrutement, Thought Leadership 3-5h ⭐⭐ ⭐⭐⭐⭐⭐ ⭐⭐ ↗️ Stable/Croissance
Instagram B2C, Image de marque, E-commerce 5-6h ⭐⭐⭐ ⭐⭐ ⭐⭐⭐⭐⭐ ↗️↗️ Forte croissance
TikTok B2C, Notoriété jeune, Viralité 6-8h ⭐⭐⭐⭐ ⭐⭐⭐⭐⭐ ↗️↗️ Forte croissance
Facebook Local, +45 ans, Groupes 3-4h ⭐⭐ ⭐⭐ ⭐⭐⭐ ↘️ En déclin
YouTube Éducation, Tutoriels, SEO 10-15h ⭐⭐⭐⭐⭐ ⭐⭐⭐ ⭐⭐⭐⭐ ↗️ Croissance stable
X / Threads SAV, Temps réel, Actualité 4-6h ⭐⭐⭐ ⭐⭐ ⭐⭐ ↘️ En déclin (X)

La dimension oubliée : cybersécurité des réseaux sociaux externes

Voilà. On a fait le tour du paysage. Vous savez maintenant quel réseau choisir selon votre activité.

Mais avant que vous ne créiez le moindre compte, il faut qu’on parle d’un sujet que 84% des PME négligent complètement : la sécurité de vos comptes sociaux.

Parce qu’un compte piraté, c’est :

  • Votre image de marque détruite en quelques heures
  • Des posts frauduleux envoyés à vos clients
  • Une perte de confiance irréversible
  • Parfois, une porte d’entrée vers votre système informatique complet

Et les chiffres sont là : 16% des TPE-PME françaises ont subi un incident de cybersécurité en 2024. Les réseaux sociaux sont de plus en plus utilisés comme point d’entrée.

Le vrai coût d’un compte « gratuit »

On pense « outil marketing gratuit » là où on devrait penser « nouveau point d’entrée potentiel sur le réseau de l’entreprise ».

Un exemple concret (vécu chez un de mes clients) :

Belle PME industrielle. Fière de ses machines. Ils lancent un compte Instagram pour montrer leur savoir-faire. Super idée, vraiment. Sauf que c’est le jeune apprenti qui gère ça depuis son téléphone personnel.

Un jour, il clique sur un lien dans un DM : « Partenariat payant urgent – Cliquez ici pour les détails ».

Son téléphone est compromis en quelques secondes.

Via son téléphone, l’attaquant accède à sa messagerie professionnelle (oui, il avait configuré son email pro sur son téléphone perso). De là, l’attaquant monte une arnaque au président classique, envoie un email à la compta demandant un virement « urgent et confidentiel ».

Ça s’est joué à peu de choses. Heureusement, la comptable a eu le réflexe d’appeler avant de virer les 15 000€ demandés.

Leur problème ? Ce n’était pas Instagram. C’était l’absence totale de réflexion sur la cybersécurité liée à ce nouveau canal. Ils avaient des firewalls, des antivirus sur les PC… mais ils avaient créé une porte d’entrée béante via un simple smartphone.

Les 3 risques spécifiques par réseau social externe

Chaque plateforme a ses vulnérabilités propres.

LinkedIn : le paradis de l’ingénierie sociale

LinkedIn est la plus grande base de données mondiale pour préparer des attaques ciblées. Les cybercriminels y trouvent :

  • Qui est votre DAF, votre comptable, votre DG
  • Qui vient d’être embauché (= moins formé aux risques)
  • Quelle est votre structure organisationnelle
  • Qui voyage souvent (= cibles du « CEO fraud »)

90% des cyberattaques commencent par une erreur humaine, et une bonne partie de ces erreurs sont rendues possibles par des informations trouvées sur LinkedIn.

Votre stratégie de contenu LinkedIn est aussi une stratégie de renseignement pour les attaquants.


Instagram / TikTok : le piège du shadow IT

Le « shadow IT », c’est tout ce qui est utilisé en entreprise sans passer par le service informatique. Un téléphone perso qui accède au Wi-Fi pro. Une tablette personnelle pour poster sur Instagram.

Les risques :

  • DM piégés (phishing via message privé)
  • Applications tierces malveillantes (« Gagne 10 000 abonnés rapidement ! »)
  • Liens vérolés dans les commentaires
  • Vol de compte (souvent par réinitialisation du mot de passe via email compromis)

Le problème ? Vous postez vite, vous réagissez vite, vous cliquez vite. La vitesse est l’ennemie de la vérification.


X / Facebook : crise réputationnelle instantanée

Sur X et Facebook, la vitesse de propagation d’un bad buzz est terrifiante. Un compte piraté qui poste un message raciste, homophobe, ou qui insulte un client… En 2 heures, c’est partout.

Les risques :

  • Usurpation d’identité
  • Posts frauduleux au nom de votre marque
  • SAV détourné (faux comptes qui répondent à vos clients)
  • Amplification de fake news

Les 5 règles de cybersécurité pour vos réseaux sociaux externes

Chez Geniorama, on est pragmatique. On ne va pas vous dire de vous barricader et de ne rien faire. Il faut être visible. Mais il faut le faire intelligemment.

Voici ce qu’on met en place avant même de créer le premier compte.

Règle n°1 : La gouvernance – Qui fait quoi ?

C’est la base. Une charte d’utilisation des réseaux sociaux ou une politique simple mais écrite.

Les questions essentielles :

  • Qui a le droit de poster au nom de l’entreprise ?
  • Qui valide les publications (surtout si sensibles) ?
  • Qui détient les identifiants ? (Indice : jamais une seule personne)
  • Que fait-on si un employé quitte l’entreprise ? (On coupe ses accès immédiatement)
  • Que fait-on en cas de piratage ? (Qui appeler ? Quelle procédure ?)

Document type à créer (1 page A4 suffit) :

CHARTE RÉSEAUX SOCIAUX – [VOTRE ENTREPRISE]

1. Comptes autorisés : LinkedIn (page + profils dirigeants), Instagram (compte officiel)
2. Responsables : [Nom] (publication), [Nom] (validation), [Nom] (technique/accès)
3. Mots de passe : Stockés dans [Bitwarden] – Changés tous les 6 mois
4. Double authentification : OBLIGATOIRE sur tous les comptes
5. Appareils autorisés : Tablette dédiée [modèle] – Pas de téléphones personnels
6. En cas de départ : Révocation des accès sous 24h
7. En cas de piratage : Appeler [Nom + Tel] + Déposer plainte Cybermalveillance.gouv.fr

Signature : ________________ Date : ________________

Cela peut sembler lourd, mais c’est ce qui vous sauve un vendredi à 18h quand votre compte commence à poster des arnaques au Bitcoin.


Règle n°2 : L’arsenal technique minimal (les 3 indispensables)

Vous n’iriez pas à la guerre avec un pistolet à eau. En ligne, c’est pareil.

1. Gestionnaire de mots de passe

JAMAIS de mots de passe partagés dans :

  • Un fichier Excel
  • Un post-it sous le clavier
  • Un message WhatsApp du groupe « Bureau »

Solution : Utilisez un gestionnaire professionnel.

  • Bitwarden (gratuit pour les bases, 10$/an/user pour la version Entreprise)
  • 1Password (à partir de 7,99$/mois/user)
  • Dashlane (à partir de 5€/mois/user)

Ces outils permettent de :

  • Partager des accès sans révéler le mot de passe
  • Révoquer un accès instantanément
  • Générer des mots de passe ultra-robustes automatiquement
  • Auditer qui a accédé à quoi et quand

2. Mots de passe robustes (non, « Bienvenue123! » n’en est pas un)

Règles minimales 2025 :

  • 16 caractères minimum (oui, seize)
  • Mélange majuscules, minuscules, chiffres, symboles
  • Aucun mot du dictionnaire
  • Différent pour chaque plateforme

Exemple d’un BON mot de passe : k9#Lm2@pX!7wQ$5r

Exemple d’un MAUVAIS mot de passe : Entreprise2025! (trop prévisible, sera cassé en quelques heures)


3. Double authentification (MFA/2FA) – LE point le plus crucial

C’est la mesure de sécurité la plus efficace qui existe. Et pourtant, seulement 51% des TPE-PME françaises ont une politique de mots de passe, et encore moins utilisent la double authentification.

Qu’est-ce que la 2FA ? Même si quelqu’un vole votre mot de passe, il ne peut pas se connecter sans un second facteur :

  • Code reçu par SMS
  • Code généré par une app (Google Authenticator, Microsoft Authenticator)
  • Clé physique (YubiKey pour les plus paranos)

Comment l’activer :

  • LinkedIn : Paramètres > Connexion et sécurité > Vérification en deux étapes
  • Instagram : Paramètres > Sécurité > Authentification à deux facteurs
  • Facebook : Paramètres > Sécurité et connexion > Utiliser l’authentification à deux facteurs
  • X (Twitter) : Paramètres > Sécurité et accès au compte > Sécurité > Authentification à deux facteurs
  • TikTok : Profil > Paramètres > Sécurité > Vérification en 2 étapes

C’est un peu pénible de devoir valider sur son téléphone à chaque connexion ? Oui. Ça bloque 99% des tentatives de piratage ? Aussi oui.

Ne pas l’activer en 2025, c’est de la négligence pure et simple.


Règle n°3 : La formation – Le maillon humain

Votre plus grande force, vos employés, est aussi votre plus grand risque en cybersécurité.

94% des TPE-PME françaises s’inquiètent de la perte ou du vol de données, mais combien forment vraiment leurs équipes ?

Ce qu’ils doivent savoir :

Reconnaître un DM / message suspect :

  • « Partenariat payant urgent » → Suspect
  • « Votre compte sera supprimé si… » → Arnaque classique
  • « Cliquez ici pour voir qui a visité votre profil » → Piège
  • Lien raccourci (bit.ly) envoyé par un inconnu → Ne JAMAIS cliquer

Les bons réflexes :

  • Un doute ? On demande confirmation par un autre canal (téléphone, email officiel)
  • Jamais de clic impulsif
  • On vérifie l’URL avant de saisir ses identifiants (phishing = faux site qui ressemble au vrai)

Ce qu’on ne poste JAMAIS :

  • Photo de son badge d’accès (les codes-barres sont lisibles)
  • Écran d’ordinateur avec des infos sensibles en arrière-plan
  • Planning de voyage du dirigeant (« En déplacement toute la semaine »)
  • Organigramme détaillé de l’entreprise

Format de formation efficace :

  • Session courte (30 min) tous les trimestres
  • Exemples concrets (vrais emails de phishing, vraies tentatives)
  • Quiz interactifs
  • Récompenser la vigilance (« Merci d’avoir signalé ce message suspect »)

Ressources gratuites :

  • Kits de sensibilisation : Cybermalveillance.gouv.fr
  • Guide ANSSI : « La cybersécurité pour les TPE/PME en 13 questions »

Règle n°4 : L’hygiène numérique au quotidien

Quelques pratiques simples qui changent tout.

Pour les appareils :

  • Utilisez un appareil dédié (tablette, téléphone) pour les réseaux sociaux pros – Pas votre téléphone personnel
  • Si impossible, au minimum : connexion via Wi-Fi invité (séparé du réseau principal)
  • Mises à jour système activées automatiquement
  • Antivirus à jour (même sur mobile : Bitdefender Mobile Security, Kaspersky Mobile)

Pour les connexions :

  • Ne JAMAIS se connecter depuis un Wi-Fi public sans VPN
  • Déconnexion systématique après chaque session sur ordinateur partagé
  • Vérification régulière des « sessions actives » (où êtes-vous connecté ?)

Pour les accès tiers :

  • Révisez tous les 6 mois les applications tierces connectées à vos comptes
  • Supprimez tout ce qui n’est plus utilisé
  • Méfiez-vous des « Gagne 10 000 followers rapidement » (souvent des malwares)

Règle n°5 : Le plan d’urgence en cas de piratage

Malgré toutes les précautions, ça peut arriver. Un employé clique, un mot de passe fuite… Que faire ?

LE PLAN D’URGENCE EN 6 ÉTAPES :

1. Isoler immédiatement (0-5 min)

  • Changez le mot de passe IMMÉDIATEMENT si vous avez encore accès
  • Déconnectez toutes les sessions actives
  • Révélez la tentative à toute l’équipe (pour éviter qu’ils cliquent sur des messages du compte piraté)

2. Contacter la plateforme (5-15 min)

  • Instagram : Centre d’aide > Mon compte a été piraté
  • LinkedIn : Support > Compte piraté
  • Facebook : facebook.com/hacked
  • Chaque réseau a une procédure de récupération

3. Prévenir votre audience (15-30 min)

  • Post depuis un autre canal (site web, autre réseau social)
  • « Notre compte [X] a été piraté. N’interagissez pas avec les messages récents. Nous travaillons à sa récupération. »

4. Déposer plainte (1h)

  • Cybermalveillance.gouv.fr (plateforme officielle)
  • Commissariat ou Gendarmerie (plainte officielle)

5. Analyser la faille (24-48h)

  • Comment l’attaquant est-il entré ?
  • Mot de passe trop faible ? Phishing ? Absence de 2FA ?
  • Qui d’autre pourrait être exposé ?

6. Renforcer (1 semaine)

  • Activer TOUTES les protections manquantes
  • Formation d’urgence de l’équipe
  • Audit complet des accès

Checklist de sécurité par réseau social externe

LinkedIn – Checklist en 7 points

✅ Double authentification activée (obligatoire)
✅ Révision des applications tierces connectées (Paramètres > Apps autorisées)
✅ Profils des employés : formation aux risques d’ingénierie sociale
✅ Vérifier qui peut poster sur la page entreprise (Admin > Permissions)
✅ Désactiver la visibilité de votre liste de contacts (Paramètres > Visibilité > Connexions)
✅ Paramétrer les alertes de connexion suspecte (email + notification)
✅ Ne jamais accepter d’inconnus sans vérifier leur profil

Risque principal : Ingénierie sociale → Phishing ciblé
Niveau de risque : ⭐⭐⭐ Élevé


Instagram – Checklist en 8 points

✅ Double authentification activée (par app, pas SMS)
✅ Appareil dédié ou connexion via Wi-Fi invité uniquement
✅ Vérification des connexions actives tous les mois (Paramètres > Sécurité > Activité de connexion)
✅ Désactiver le partage de localisation précise (Paramètres > Confidentialité)
✅ Filtrer les DM (Paramètres > Messages > Demandes de messages)
✅ Ne jamais cliquer sur des liens dans les DM d’inconnus
✅ Activer les notifications de connexion depuis un nouvel appareil
✅ Réviser les applications tierces (Paramètres > Sécurité > Apps et sites web)

Risque principal : Phishing par DM + Shadow IT
Niveau de risque : ⭐⭐⭐⭐ Très élevé


TikTok – Checklist en 6 points

✅ Double authentification activée
Compte professionnel (pas personnel) pour séparer les usages
✅ Paramétrer le compte en « Privé » puis ajuster selon besoins
✅ Désactiver les messages de comptes non-suivis
✅ Ne jamais installer d’apps tierces promettant des followers
✅ Appareil dédié fortement recommandé (TikTok collecte beaucoup de données)

Risque principal : Shadow IT + Apps malveillantes tierces
Niveau de risque : ⭐⭐⭐⭐⭐ Critique


Budget cybersécurité pour vos réseaux sociaux externes

Budget annuel réaliste pour une PME de 5-10 personnes :

Poste Coût annuel Priorité
Gestionnaire de mots de passe (Bitwarden Pro) 60€ Critique
Formation cybersécurité (1 session/trimestre) 300€ Critique
Appareil dédié (tablette) 300€ (one-time) Important
VPN professionnel (si télétravail) 120€ Recommandé
Antivirus mobile (5 licences) 100€ Recommandé
TOTAL PREMIÈRE ANNÉE 880€
TOTAL ANNÉES SUIVANTES 580€/an

Soit environ 50€ par mois.

Comparé au coût moyen d’un piratage (15 000€ à 50 000€ incluant perte de réputation, temps, remédiation), le retour sur investissement est évident.


PARTIE 2 : RÉSEAUX SOCIAUX INTERNES – Votre outil de collaboration en 2025

Maintenant qu’on a traité la vitrine externe (et comment la sécuriser), passons au vrai sujet qui change la vie d’une entreprise au quotidien : la collaboration interne.

Parce que c’est bien beau d’avoir 10 000 followers sur LinkedIn, mais si en interne vos équipes ne savent pas qui fait quoi, si l’information se perd, si les silos persistent… vous avez un problème bien plus grave.

Le cœur du réacteur : qu’est-ce qu’un vrai réseau social d’entreprise (RSE) ?

C’est là que le terme réseau social d’entreprise (RSE) prend tout son sens. On ne parle plus de followers, on parle de collaborateurs. On ne parle plus de reach, on parle de connexion humaine.

Depuis la démocratisation massive du télétravail (accélérée par la pandémie et désormais ancrée), le besoin d’un « lieu » numérique central est devenu vital. Les emails ne suffisent plus. Les réunions Zoom à la chaîne non plus (on n’en peut plus des réunions, franchement).

Le but d’un réseau social d’entreprise interne, c’est quoi ?

  1. Casser les silos. Que l’équipe technique puisse (enfin) comprendre ce que fait le marketing.
  2. Partager la connaissance. Arrêter de réinventer la roue parce que l’info est perdue sur le disque dur de quelqu’un parti il y a trois ans.
  3. Renforcer la culture. C’est la machine à café virtuelle. C’est là qu’on dit bonjour, qu’on célèbre une victoire, qu’on partage une info « non-essentielle » mais humaine.
  4. Accélérer les projets. Une collaboration plus fluide, moins d’emails en « copie de tous », moins de « Quelqu’un sait où est le fichier ? »

Les chiffres qui comptent :

  • 70% des entreprises en Europe gèrent leur collaboration entièrement en interne
  • 49% des organisations ont une stratégie claire mais manquent de ressources pour l’exécuter
  • 38% des entreprises citent la charge de travail des équipes internes comme frein principal

Le message est clair : l’outil seul ne suffit pas. Il faut une stratégie, des ressources, et de l’animation.


Le paysage des outils de collaboration interne en 2025

Alors, en 2025, on prend quoi ? Le marché est saturé, mais il y a des poids lourds qui dominent l’écosystème.

L’écosystème Microsoft (Teams, Viva Engage, Yammer)

Si votre entreprise tourne sous Microsoft 365 (Office, Outlook…), il y a 9 chances sur 10 que vous ayez déjà les clés du RSE dans votre abonnement. Le problème, c’est que Microsoft a créé un… écosystème complexe. Un ensemble d’outils puissants mais un peu confus.

Microsoft Teams : le couteau suisse

Teams est le roi de la collaboration synchrone. C’est le chat, la visio, le partage de fichiers. C’est génial pour le travail en mode projet, pour la discussion instantanée.

Forces :

  • Intégré nativement à Microsoft 365 (Word, Excel, SharePoint…)
  • Visioconférence excellente
  • Collaboration sur documents en temps réel
  • Adoption rapide (interface familière pour les utilisateurs Office)

Faiblesses :

  • Devient vite bruyant (notifications permanentes)
  • Pas vraiment un « réseau social » au sens culture/communauté
  • Courbe d’apprentissage moyenne (beaucoup de fonctionnalités = confusion)

Prix : Inclus dans Microsoft 365 Business (à partir de 4€/user/mois)

Meilleur pour : Entreprises déjà sur Microsoft 365, besoin de collaboration projet intensive


Viva Engage (ex-Yammer) : le « Facebook interne » de Microsoft

Viva Engage est censé être le vrai réseau social d’entreprise de Microsoft. C’est fait pour les communautés, les discussions moins urgentes, les annonces de la direction, la culture d’entreprise.

Forces :

  • Interface type Facebook (familière)
  • Bon pour les annonces corporate et les communautés thématiques
  • S’intègre à Teams (mais reste distinct)

Faiblesses :

  • Adoption souvent faible (les gens préfèrent rester dans Teams)
  • Nécessite une gouvernance claire pour éviter qu’il ne meure
  • Moins d’intégrations que Teams

Prix : Inclus dans certaines licences Microsoft 365

Meilleur pour : Grandes entreprises avec besoin de communautés transverses

Mon expérience ? Les entreprises ont du mal à faire la différence entre Teams et Viva. Les gens finissent par tout mettre dans Teams, et Viva/Yammer meurt lentement. Si vous partez là-dessus, la gouvernance doit être hyper claire : Teams pour le « travail » (projet A, livrable B), Viva pour la « vie » (communauté cyclistes, annonces RH, célébrations).


L’écosystème Google (Workspace, Chat, Currents)

Si vous êtes « full Google », la logique est similaire à Microsoft.

Google Chat et Spaces : la collaboration légère

Google Chat et les Spaces remplacent le mail interne pour le travail rapide. C’est fluide, léger, bien intégré à Gmail et Google Drive.

Forces :

  • Intégration native à Google Workspace (Docs, Sheets, Drive…)
  • Interface simple et épurée
  • Bon pour les équipes déjà sur Gmail

Faiblesses :

  • Pas de véritable brique « réseau social » forte
  • Google Currents (ex-Google+) n’a jamais vraiment décollé
  • Moins riche en fonctionnalités que Teams ou Slack

Prix : Inclus dans Google Workspace (à partir de 5,75€/user/mois)

Meilleur pour : Entreprises full Google, besoin de simplicité

Mon conseil ? Google n’a pas vraiment de solution RSE solide au sens « communauté » et « culture ». Les entreprises sur Google finissent souvent par ajouter un outil tiers pour cette dimension.


Slack : le chouchou des startups et de la tech

Ah, Slack. L’interface léchée, les intégrations infinies, les emojis personnalisés. C’est fun, c’est rapide, c’est le roi du chat.

Forces :

  • UX exceptionnelle (la meilleure du marché)
  • +2000 intégrations (Asana, Trello, GitHub, Salesforce…)
  • Canaux thématiques très bien pensés
  • Culture « startup » et moderne
  • Recherche ultra-puissante

Faiblesses :

  • Peut devenir une machine à stress (notifications permanentes)
  • Prix élevé pour les grandes équipes
  • Pas de visio native de qualité (il faut intégrer Zoom ou autre)
  • Comme Teams, c’est plus de la collaboration synchrone qu’un vrai « réseau social »

Prix :

  • Gratuit (limité)
  • Pro : 6,75€/user/mois
  • Business+ : 12,50€/user/mois

Meilleur pour : Startups tech, équipes agiles, culture informelle

Mon avis ? Slack est un super outil de productivité d’équipe. Mais pour la communication corporate (annonces du PDG), pour le partage de savoir « froid » (documentation, wiki), ce n’est pas sa fonction première. C’est un RSE pour les équipes, pas forcément pour l’entreprise entière.


Workplace (de Meta) : Facebook en entreprise

L’idée était brillamment simple : prenons Facebook, que tout le monde sait utiliser, et mettons-le dans l’entreprise.

Forces :

  • Adoption fulgurante (interface ultra-familière)
  • Excellent pour le top-down (Live du PDG, annonces)
  • Excellent pour le bottom-up (groupes de passionnés, communautés)
  • Bon pour les entreprises avec des équipes terrain (mobile-first)
  • Prix compétitif

Faiblesses :

  • « Fatigue Meta » (certains ne veulent pas que leur vie pro ressemble à leur vie perso)
  • Moins d’intégrations métier que Teams ou Slack
  • Perception « grand public » (pas assez « sérieux » pour certaines cultures d’entreprise)

Prix :

  • Core : 4$/user/mois
  • Advanced : sur devis

Meilleur pour : Grandes entreprises B2C, équipes terrain, culture décontractée

Mon avis ? Workplace reste une option très solide pour un pur réseau social d’entreprise axé sur la connexion humaine et la culture. Si vous avez des équipes non-connectées (retail, logistique, terrain), c’est une des meilleures options.


Les spécialistes français (Talkspirit, LumApps, et autres)

Et puis il y a les autres. Les plateformes conçues spécifiquement pour être un réseau social d’entreprise et rien d’autre.

Talkspirit, LumApps, Jalios, Jamespot…

Ces outils français se concentrent souvent sur des besoins plus spécifiques :

  • La simplicité d’usage
  • L’inclusion des équipes terrain (ceux qui n’ont pas d’email)
  • La souveraineté des données (hébergement en France/Europe)
  • La gestion d’écosystèmes complexes (associations, franchises, réseaux)

Forces :

  • UX souvent plus simple que les mastodontes
  • Support en français
  • Hébergement européen (RGPD-friendly)
  • Focus sur la culture et la communication plus que sur la productivité

Faiblesses :

  • S’ajoutent à la pile d’outils existants (Teams, Outlook…)
  • Moins d’intégrations que Slack ou Teams
  • Notoriété plus faible (adoption peut être plus difficile)

Prix : Variable, souvent autour de 3-6€/user/mois

Meilleur pour : PME françaises, associations, franchises, besoin de simplicité


Le tableau comparatif : quel outil de collaboration interne choisir ?

Outil Meilleur pour Prix/user/mois Intégrations Courbe apprentissage Visio Note globale
Microsoft Teams Collaboration projet, entreprises M365 4-20€ ⭐⭐⭐⭐⭐ ⭐⭐⭐ ⭐⭐⭐⭐⭐ ⭐⭐⭐⭐
Slack Startups tech, équipes agiles 6,75-12,50€ ⭐⭐⭐⭐⭐ ⭐⭐⭐⭐ ⭐⭐ ⭐⭐⭐⭐⭐
Workplace Culture, équipes terrain, B2C 4$ ⭐⭐⭐ ⭐⭐⭐⭐⭐ ⭐⭐⭐ ⭐⭐⭐⭐
Google Chat Entreprises full Google 5,75€ (Workspace) ⭐⭐⭐⭐ ⭐⭐⭐⭐ ⭐⭐⭐⭐ ⭐⭐⭐
Talkspirit PME françaises, simplicité 5€ ⭐⭐ ⭐⭐⭐⭐ ⭐⭐ ⭐⭐⭐
Viva Engage Communautés, grandes entreprises Inclus M365 ⭐⭐⭐ ⭐⭐⭐ ⭐⭐⭐

Ma méthodologie en 4 étapes pour choisir le bon outil

Vous voyez ? Le choix de l’outil n’arrive qu’à la fin. C’est contre-intuitif, mais c’est la seule approche qui marche.

Si vous venez me voir chez Geniorama en me demandant « Je veux un RSE », je ne vous donne pas une démo tout de suite. Je vous pose des questions. Toujours les mêmes quatre questions.

Étape 1 : Le « Pourquoi » (identifier le vrai problème)

Oubliez l’outil. Quel problème humain essayez-vous de résoudre ?

Exemples de vrais problèmes :

  • « Mes équipes sur le terrain ne reçoivent jamais les infos RH à temps. » → Problème de diffusion
  • « Nos nouveaux employés sont perdus, l’onboarding est un chaos. » → Problème de knowledge management
  • « On fait 100 réunions par semaine juste pour se synchroniser. » → Problème de collaboration asynchrone
  • « Personne ne se connaît depuis le passage en full remote. » → Problème de culture, de lien social
  • « L’info technique est perdue dans les emails, on réinvente la roue. » → Problème de capitalisation du savoir

Un problème de lien social ne se résout pas avec le même outil qu’un problème de synchronisation de projet.

EXERCICE PRATIQUE :

Complétez cette phrase (soyez honnête) : « Aujourd’hui, notre plus gros problème de communication interne est : _______________ »

Exemples de réponses et leurs implications :

  • « Les infos n’atteignent jamais les équipes terrain » → Besoin d’un outil mobile-first (Workplace, app dédiée)
  • « On perd 10h/semaine en réunions de synchro » → Besoin d’un outil de collaboration asynchrone (Slack, Teams)
  • « Personne ne se connaît depuis le full remote » → Besoin d’un outil orienté culture/communauté (Workplace, Viva Engage)
  • « L’expertise part avec les collaborateurs » → Besoin d’un wiki/base de connaissances (Notion, Confluence, intégré au RSE)

Étape 2 : Le « Qui » (connaître votre population)

Pour qui faites-vous cela ?

Une boîte de 50 développeurs de 25 ans n’a pas les mêmes besoins qu’une association de 500 bénévoles de 60 ans, ou qu’une usine avec 300 ouvriers non-connectés.

Les questions à se poser :

Sont-ils sur mobile ? Sur PC ? Les deux ?

  • Équipes terrain (retail, logistique) → Mobile obligatoire
  • Équipes bureau → PC prioritaire

Quel est leur niveau d’appétence digitale ?

  • Jeunes startupeurs → Slack, outils modernes
  • Population plus âgée/variée → Interface familière (Workplace = Facebook)

Ont-ils déjà un email professionnel ?

  • Si non → Workplace, Talkspirit (pas besoin d’email pour se connecter)
  • Si oui → Teams, Slack, Google Chat (s’appuient sur l’email)

Quelle est leur attente réelle ?

  • Ils veulent juste moins de friction, pas un outil de plus
  • Ils veulent que ce soit simple, rapide, utile
  • Ils veulent que ça leur fasse gagner du temps, pas en perdre

Exemple concret :

Une chaîne de boulangeries avec 30 magasins et 200 employés (vendeuses, boulangers, livreurs).

  • Qui ? Équipes terrain, âge varié (20-55 ans), pas d’email pro, utilisent leur smartphone perso
  • Besoin ? Recevoir les plannings, les promos, communiquer entre magasins, partager des bonnes pratiques
  • Solution ? Workplace ou Talkspirit (mobile-first, pas besoin d’email, interface simple)

Choisir un réseau social d’entreprise sans penser à l’utilisateur final, c’est acheter une Ferrari pour quelqu’un qui a juste besoin d’un vélo.


Étape 3 : Le « Quoi » (définir le contenu)

Qu’est-ce qui va vivre sur cette plateforme ?

La nature du contenu va dicter le format de l’outil.

Types de contenus possibles :

Vidéos officielles de la direction

  • Lives du PDG, annonces stratégiques → Workplace excellent, Viva Engage bon, Teams moyen

Documents de travail sur des projets

  • Fichiers, collaboration, versioning → Teams excellent, Google Chat bon, Workplace moyen

Photos de l’équipe, moments informels

  • Team building, anniversaires, célébrations → Workplace excellent, Viva Engage bon, Slack moyen

Questions/réponses techniques

  • FAQ, wiki, base de connaissances → Slack (avec intégrations) bon, Teams (avec SharePoint) bon, Workplace moyen

Reporting et dashboards

  • KPI, tableaux de bord projet → Teams (intégration Power BI) excellent, Slack (intégrations) bon

Principe clé : Plus votre besoin est orienté « culture et lien social », plus vous voulez un outil type « flux social » (Workplace, Viva). Plus votre besoin est orienté « productivité et projets », plus vous voulez un outil type « chat structuré » (Teams, Slack).


Étape 4 : L’écosystème (votre stack technologique existante)

C’est du pragmatisme pur. L’intégration est la clé du succès.

Si 99% de votre boîte vit et respire Microsoft 365, imposer un Slack ou un outil Google va créer une friction énorme. Chaque connexion supplémentaire, chaque mot de passe différent, c’est un frein à l’adoption.

Les questions à se poser :

Quel est votre écosystème principal ?

  • Microsoft 365 (Outlook, Word, Excel, SharePoint) → Teams logique
  • Google Workspace (Gmail, Docs, Drive) → Google Chat logique
  • Mix ou aucun → Slack ou Workplace (neutres)

Quels outils métiers utilisez-vous ?

  • CRM (Salesforce, HubSpot)
  • Gestion de projet (Asana, Trello, Jira)
  • Support client (Zendesk, Intercom) → Vérifier les intégrations disponibles (Slack est roi ici avec +2000 intégrations)

Avez-vous un SSO (Single Sign-On) ?

  • Si oui → Privilégier un outil qui s’y intègre (évite de multiplier les connexions)
  • Si non → Prévoir un gestionnaire de mots de passe

Budget IT disponible ?

  • Serré → Privilégier les outils déjà inclus (Teams dans M365, Chat dans Workspace)
  • Flexible → Choisir le meilleur outil pour le besoin (Slack, Workplace)

Le meilleur réseau social d’entreprise est celui qui se fond dans vos outils existants, qui ne demande pas 15 mots de passe différents, qui s’intègre naturellement au workflow.


L’erreur fatale qui tue 50% des projets RSE : le lancement fantôme

J’ai gardé le plus important pour la fin. L’erreur que je ne veux plus jamais voir.

Vous pouvez acheter le meilleur outil. Le plus cher. Le plus beau. Si vous n’avez personne pour s’en occuper, il sera mort dans 6 mois.

J’ai vu des dizaines (littéralement des dizaines) de projets de réseaux sociaux d’entreprise échouer. Et 9 fois sur 10, c’est pour la même raison : absence d’animation.

L’outil ne suffit pas : il faut un jardinier

Un réseau social d’entreprise n’est pas un logiciel qu’on installe comme un antivirus. C’est un jardin qu’on cultive.

Il faut quelqu’un pour :

  • Lancer les premiers sujets (sinon c’est le désert)
  • Encourager les timides (« Super retour d’expérience Jean-Mi, merci ! »)
  • Modérer les débordements (oui, ça arrive)
  • Former les perdus (« Regarde, je te montre comment créer un canal »)
  • Animer régulièrement (quiz, sondages, événements virtuels)
  • Mesurer l’adoption (qui utilise ? qui n’utilise pas ?)
  • Ajuster la stratégie en fonction des retours

Il faut un community manager interne. Un animateur. Et ce n’est pas « en plus » de son job à temps plein. C’est (au moins en partie) son métier.

Budget réaliste : 0,3 à 0,5 ETP (équivalent temps plein)

  • Dans une PME de 50 personnes → 15-20h/semaine
  • Dans une entreprise de 200+ personnes → mi-temps ou temps plein

Profil idéal :

  • À l’aise avec le digital
  • Bon communicant
  • Connaît bien l’entreprise (culture, enjeux, personnes)
  • Légitime auprès des équipes
  • Pas forcément RH ou Com (peut venir de n’importe quel service)

Le management doit montrer l’exemple

Si le management ne joue pas le jeu, c’est fini.

Si le PDG continue d’envoyer les infos importantes par email « urgent » plutôt que sur la plateforme… les gens comprennent très vite où se trouve le vrai pouvoir et la vraie info.

Les gens vont là où est l’information critique. Point.

Si vous voulez que votre RSE vive, le top management doit y être actif :

  • Le PDG poste ses annonces sur la plateforme (pas juste en copie d’un email)
  • Les directeurs répondent aux questions dans les commentaires
  • Les experts partagent leur savoir dans des canaux dédiés

Sans ça, vous aurez un outil fantôme, visité une fois par mois par 5% de vos effectifs.


Récapitulatif : comment choisir votre réseau social d’entreprise interne ?

Votre checklist de décision en 2025 :

Vous êtes sur Microsoft 365 et avez besoin de collaboration projet ?Teams (+ Viva Engage si besoin communautés)

  • Intégration native, visio excellente, collaboration sur documents
  • Nécessite gouvernance claire Teams vs Viva

Vous êtes une startup tech agile avec besoin d’intégrations multiples ?Slack

  • UX exceptionnelle, +2000 intégrations, culture moderne
  • Plus cher, pas de visio native de qualité

Vous cherchez avant tout la simplicité d’adoption et la culture d’entreprise ?Workplace

  • Interface familière (Facebook), excellent pour le mobile
  • Moins d’intégrations métier que Teams/Slack

Vous êtes full Google et voulez rester dans l’écosystème ?Google Chat + Spaces

  • Intégration Google Workspace, simplicité
  • Manque de dimension « réseau social » forte

Vous avez des équipes terrain sans email et cherchez la souveraineté des données ?Solutions françaises spécialisées (Talkspirit, LumApps…)

  • Mobile-first, hébergement France/Europe, simplicité
  • Moins d’intégrations, notoriété plus faible

Budget réaliste pour un RSE interne

Coût total de possession (TCO) pour une PME de 50 personnes :

Poste Coût mensuel Coût annuel
Licences logiciel (5-10€/user) 250-500€ 3 000-6 000€
Community manager interne (0,3 ETP à 3000€/mois) 900€ 10 800€
Formation initiale (1j x 5 sessions) 2 000€ (one-time)
Support/maintenance 100€ 1 200€
TOTAL PREMIÈRE ANNÉE 17 000-20 000€
TOTAL ANNÉES SUIVANTES 1 250-1 500€ 15 000-18 000€

Soit environ 300-400€/mois par personne engagée.

Le poste le plus important ? Le community manager interne. C’est 60% du budget, mais c’est ce qui fait la différence entre un outil mort et un outil vivant.


PARTIE 3 : QUESTIONS FRÉQUENTES – Réseaux sociaux externes ET internes

Sur les réseaux sociaux externes (marketing)

Quel est le réseau social le plus utilisé par les entreprises en 2025 ?

Instagram est devenu n°1 en 2025 pour les entreprises, suivi de LinkedIn (n°2) et Facebook (n°3). Le choix dépend de votre activité : LinkedIn pour le B2B (crédibilité, autorité), Instagram ou TikTok pour le B2C (visibilité, engagement émotionnel).

80% des entreprises privilégient désormais la vidéo comme format prioritaire, ce qui explique la montée fulgurante d’Instagram (Reels) et TikTok.


Combien de temps faut-il consacrer aux réseaux sociaux externes par semaine ?

Temps minimum par réseau pour un contenu de qualité :

  • LinkedIn : 3-4h/semaine
  • Instagram : 5-6h/semaine
  • TikTok : 6-8h/semaine

Mon conseil : Mieux vaut un seul réseau bien géré (publication régulière, engagement actif, stratégie claire) que trois comptes à l’abandon. 49% des entreprises admettent manquer de ressources pour déployer leur stratégie complètement.


Comment sécuriser les comptes réseaux sociaux de mon entreprise ?

Les 5 mesures essentielles (dans l’ordre de priorité) :

  1. Activer la double authentification sur TOUS les comptes (bloque 99% des piratages)
  2. Utiliser un gestionnaire de mots de passe professionnel (Bitwarden, 1Password)
  3. Former l’équipe aux risques de phishing et d’ingénierie sociale (sessions trimestrielles)
  4. Créer une charte d’utilisation claire (qui poste quoi, sur quel appareil, procédure de départ)
  5. Audit trimestriel : réviser les accès, les sessions actives, les apps tierces connectées

Seulement 51% des TPE-PME françaises ont une politique de mots de passe. Ne faites pas partie des 49% vulnérables.


Quelle est la principale menace sur LinkedIn pour les entreprises ?

L’ingénierie sociale. LinkedIn est une mine d’or pour les cybercriminels qui préparent des attaques de phishing ciblé (spear phishing).

Ce qu’ils y trouvent :

  • Organigramme de votre entreprise (qui fait quoi)
  • Nom du DAF, de la comptable, du DG
  • Qui vient d’être embauché (cible facile, moins formée)
  • Qui voyage fréquemment (pour les arnaques au président)

Rappel important : 90% des cyberattaques commencent par une erreur humaine. Votre stratégie de contenu sur LinkedIn doit s’accompagner d’une stratégie de protection : formation des commerciaux, limitation des infos sensibles partagées, vérification systématique des demandes de connexion.


Instagram ou TikTok : lequel choisir pour mon commerce local ?

Ça dépend de votre cible et de votre capacité de production.

Choisissez Instagram si :

  • Votre cible a 25-55 ans
  • Vous vendez quelque chose de « beau » visuellement (déco, food, mode, bien-être)
  • Vous voulez une image de marque plus « premium » ou professionnelle
  • Vous préférez mixer photos + vidéos (pas que vidéo)

Exemple : Coiffeur haut de gamme, restaurant bistronomique, boutique de déco, architecte d’intérieur


Choisissez TikTok si :

  • Votre cible a moins de 35 ans (la démo vieillit mais reste jeune)
  • Vous pouvez être fun, décalé, authentique (moins « léché »)
  • Vous êtes à l’aise face caméra avec un ton spontané
  • Vous voulez miser sur la viralité organique (potentiel de croissance exponentielle)

Exemple : Boulangerie artisanale, bar à cocktails branché, boutique streetwear, tatoueur

Mon conseil pragmatique : Commencez par Instagram (plus polyvalent, audience plus large). Si vous voyez que votre contenu marche bien et que vous avez le temps, testez TikTok dans 6-12 mois. Ne vous lancez JAMAIS sur les deux en même temps la première année.


Peut-on gérer les réseaux sociaux depuis un téléphone personnel ?

Non, c’est un risque majeur de cybersécurité.

Les dangers du téléphone personnel :

  • Mélange vie pro/perso (une app vérolée peut compromettre vos accès pros)
  • Connexion au Wi-Fi de l’entreprise (= porte d’entrée sur le réseau)
  • Emails pros accessibles depuis le téléphone (= vecteur d’attaque)
  • Perte ou vol du téléphone (= accès aux comptes sociaux de l’entreprise)

La bonne pratique 2025 :

  • Appareil dédié (tablette ou téléphone) uniquement pour les réseaux sociaux pros
  • Connexion via Wi-Fi invité (séparé du réseau principal) si utilisation sur site
  • Antivirus mobile installé et à jour

Alternative acceptable (si vraiment pas le choix) :

  • Application dédiée (pas le navigateur)
  • Déconnexion systématique après usage
  • Jamais de connexion au Wi-Fi entreprise avec le téléphone perso

Sur les réseaux sociaux internes (collaboration)

Quelle est la différence entre un réseau social externe et un réseau social interne ?

Réseau social externe (LinkedIn, Instagram, TikTok) :

  • Objectif : Communication marketing, visibilité, acquisition clients, marque employeur
  • Audience : Clients, prospects, candidats, grand public
  • Métriques : Followers, engagement, reach, conversions

Réseau social interne / RSE (Teams, Slack, Workplace) :

  • Objectif : Collaboration, partage de connaissance, culture d’entreprise, productivité
  • Audience : Employés, collaborateurs, équipes
  • Métriques : Adoption, taux d’activité, temps gagné, satisfaction interne

Ce ne sont pas les mêmes outils. Ni les mêmes enjeux. Ni les mêmes risques.


Teams ou Slack : lequel choisir pour mon entreprise ?

Choisissez Teams si :

  • Vous êtes déjà sur Microsoft 365 (Excel, Word, Outlook, SharePoint)
  • Vous avez besoin d’une visio de qualité intégrée
  • Votre budget est serré (Teams inclus dans M365 à partir de 4€/user/mois)
  • Vous avez une culture plus « corporate » et structurée

Choisissez Slack si :

  • Vous êtes une startup ou scale-up tech/agile
  • Vous avez besoin d’intégrations multiples (+2000 apps : Asana, Trello, GitHub, Salesforce…)
  • L’expérience utilisateur est une priorité absolue (Slack a la meilleure UX du marché)
  • Vous avez un budget flexible (6,75-12,50€/user/mois)

Les deux sont d’excellents outils. Le choix dépend surtout de votre écosystème existant et de votre culture d’entreprise.


Combien coûte un réseau social d’entreprise interne ?

Budget global (licences + animation) pour une PME de 50 personnes :

  • Licences logiciel : 3 000-6 000€/an (5-10€/user/mois selon l’outil)
  • Community manager interne : 10 000-15 000€/an (0,3-0,5 ETP)
  • Formation initiale : 2 000€ (one-time)
  • Support : 1 000-2 000€/an

Total première année : 16 000-23 000€
Total années suivantes : 14 000-21 000€/an

Soit environ 300-400€/an par personne.

Le poste le plus important (et souvent oublié) : l’animation. C’est 60% du budget, mais c’est ce qui fait la différence entre un outil vivant et un outil mort.


Faut-il un community manager interne pour un RSE ?

Absolument. C’est non négociable.

49% des organisations échouent dans leur déploiement RSE par manque de ressources pour animer l’outil.

Il faut au minimum 0,3-0,5 ETP dédié (15-20h/semaine pour une PME de 50 personnes) pour :

  • Lancer les premiers sujets
  • Animer régulièrement (quiz, sondages, événements)
  • Encourager les timides
  • Former les perdus
  • Modérer si besoin
  • Mesurer l’adoption et ajuster

Sans animateur, votre RSE sera un désert en 6 mois. Garanti.


Peut-on utiliser Microsoft Teams comme réseau social d’entreprise ?

Teams est avant tout un outil de collaboration de projet (chat, visio, fichiers partagés). C’est excellent pour le travail synchrone et la productivité.

Pour la dimension « réseau social » (communautés transverses, culture d’entreprise, annonces corporate), il faut activer Viva Engage (ex-Yammer) qui s’intègre à Teams mais a une logique différente (plus « flux social » que « canaux de discussion »).

Mon conseil : Si vous êtes sur Microsoft 365 :

  • Teams pour le travail quotidien (projets, chat équipe, visio)
  • Viva Engage pour la vie d’entreprise (annonces, communautés, culture)

Mais attention : la gouvernance doit être ultra-claire pour que les gens ne mettent pas tout dans Teams et laissent Viva mourir.


Combien de temps pour adopter un réseau social interne ?

Comptez 3-6 mois minimum pour une adoption significative (50%+ des employés actifs régulièrement).

Les phases d’adoption :

  • Mois 1-2 : Découverte, scepticisme, résistance au changement
  • Mois 3-4 : Les early adopters créent du contenu, les autres observent
  • Mois 5-6 : Effet boule de neige, l’usage devient une habitude

L’erreur classique : Vouloir des résultats en 1 mois. Un RSE est un marathon, pas un sprint.

Facteurs d’accélération :

  • Management qui montre l’exemple
  • Animation quotidienne
  • Quick wins (succès rapides visibles)
  • Formation continue

Teams, Slack ou Workplace : lequel est le plus facile à adopter ?

Workplace est généralement le plus facile à adopter car :

  • Interface type Facebook (tout le monde connaît)
  • Courbe d’apprentissage quasi nulle
  • Mobile-first (parfait pour les équipes terrain)

Slack arrive en second :

  • UX excellente, intuitive
  • Mais nécessite un peu de temps pour comprendre les canaux, les threads, les intégrations

Teams est le plus complexe :

  • Nombreuses fonctionnalités = peut être intimidant au début
  • Nécessite une formation plus poussée
  • Mais une fois maîtrisé, très puissant

Mon conseil : Si votre priorité est l’adoption rapide et que vous avez des populations variées (jeunes/seniors, bureau/terrain), privilégiez Workplace. Si vous cherchez la puissance et que vous avez du temps pour former, Teams ou Slack.


CONCLUSION : Le meilleur réseau social pour votre entreprise en 2025

Voilà. On a fait le tour. Les réseaux externes (votre vitrine marketing) et les réseaux internes (votre moteur de collaboration).

Le meilleur réseau social pour votre entreprise en 2025 n’est pas le plus tendance. C’est celui que vous maîtrisez.

POUR L’EXTERNE :

  • B2B ? → LinkedIn (priorité absolue) + peut-être YouTube si vous avez du contenu éducatif long
  • B2C ? → Instagram OU TikTok (choisissez UN des deux, pas les deux)
  • Local ? → Facebook (groupes) + Instagram
  • Tech/Média ? → LinkedIn + X (si vous pouvez gérer la réactivité)

Et surtout : sécurisez vos comptes. Double authentification partout, gestionnaire de mots de passe, formation de l’équipe. 16% des TPE-PME ont subi une cyberattaque en 2024, ne soyez pas la prochaine statistique.


POUR L’INTERNE :

  • Vous êtes sur Microsoft 365 ? → Teams (collaboration) + Viva Engage (culture)
  • Vous êtes une startup tech ? → Slack
  • Vous cherchez la simplicité d’adoption ? → Workplace
  • Vous êtes full Google ? → Google Chat (mais prévoyez un complément pour la culture)
  • Vous avez des équipes terrain sans email ? → Workplace ou solution spécialisée française

Et surtout : nommez un community manager interne. 0,3-0,5 ETP minimum. Sans animation, votre RSE sera mort en 6 mois.


Les 5 règles d’or pour réussir (externe ET interne)

  1. Commencez petit. Un réseau externe, un outil interne. Maîtrisez-les avant de vous étendre.
  2. Sécurisez d’abord. Double authentification, gestionnaire de mots de passe, formation équipe. Non négociable.
  3. Le management doit montrer l’exemple. Si les dirigeants n’utilisent pas les outils, personne ne les utilisera.
  4. Animez, animez, animez. Un outil sans animateur est un outil mort. Prévoyez les ressources.
  5. Mesurez et ajustez. Qui utilise ? Qui n’utilise pas ? Pourquoi ? Écoutez les retours et adaptez.

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  • [RGPD et réseaux sociaux : êtes-vous en conformité ?]

Sources et références :

Réseaux sociaux externes :

  • Rapport « State of Social Media 2025 », Meltwater
  • Baromètre de la maturité cyber des TPE-PME 2025, Cybermalveillance.gouv.fr
  • Guide « La cybersécurité pour les TPE/PME en 13 questions », ANSSI (cyber.gouv.fr)
  • Étude « L’usage des réseaux sociaux par les entreprises », Blog du Modérateur, janvier 2025

Réseaux sociaux internes :

  • Étude Gartner sur les outils de collaboration 2025
  • Rapports utilisateurs G2.com (Teams, Slack, Workplace)
  • Baromètre du télétravail en France 2025, Malakoff Humanis

Dernière mise à jour : Octobre 2025
Auteur : Équipe Geniorama – Experts IT et cybersécurité pour PME depuis 2005
Temps de lecture : 35 minutes