Entreprise & BusinessTransport alimentaire : les bonnes pratiques à adopter

Transport alimentaire : les bonnes pratiques à adopter

Les aliments frais figurent sans doute parmi les produits les plus difficiles à transporter. Et pour cause, il convient d’attacher un soin particulier à leur emballage, surtout celui des produits fragiles, de même qu’à leur conservation tout au long du trajet. À tout cela s’ajoutent les règles d’hygiène, les normes de sécurité alimentaire, ainsi que la chaîne du froid qui doivent être respectées avec rigueur. La livraison se doit d’être réalisée en temps, afin d’éviter perte et détérioration. Toutefois, aussi compliqué et délicat que cela puisse paraitre, le transport alimentaire peut se dérouler comme il se doit grâce aux bonnes pratiques suivantes.

Conteneur isotherme : un équipement essentiel pour le transport alimentaire

Utilisé généralement pour le transport des produits périssables d’un point à un autre, le conteneur isotherme est une caisse de transport dont le couvercle et les parois sont isolants.

Évitez la rupture de la chaîne frigorifique avec un conteneur isotherme

Ce type de conteneur garantit une isothermie complète, afin de respecter la chaîne du froid et d’éviter par conséquent tout risque sanitaire. Autrement dit, cet équipement isotherme assure le maintien constant des produits alimentaires à une température spécifique, tout au long de leur transport. Cette température peut être ambiante, négative ou positive selon le cas. Terminées les variations de température qui peuvent faire perdre leurs qualités aux aliments et déboucher sur la prolifération des bactéries provoquant des intoxications alimentaires.

Quels sont les autres avantages du conteneur isotherme ?

Hormis sa haute valeur d’isothermie, un conteneur isotherme se révèle structurellement solide. On peut en plus ajuster à la durée voulue, la quantité énergétique nécessaire au respect de la chaîne frigorifique. Cette durée peut aller au-delà de 24 heures selon le modèle. L’autre avantage de la caisse de transport isotherme tient au fait qu’il s’inscrit dans une logique d’économie circulaire. Elle est réutilisable, ce qui permet de réduire les déchets, ainsi que le gaspillage de ressources. Un conteneur isotherme se révèle aussi autonome, c’est-à-dire qu’il n’a pas besoin d’énergie extérieure pour pouvoir conjuguer tous ses avantages. Il offre une protection thermique sans faille en toutes circonstances.

conteneur isotherme, transport d'aliments

Comment choisir son conteneur isotherme ?

Pour s’accorder à tous les besoins de transport alimentaire, le conteneur isotherme se décline en différents modèles et matériaux. On n’a alors que l’embarras de choix. Cependant, pour faire le bon choix, il faut tenir compte d’un certain nombre de critères.

Parmi ceux-ci, on cite en tout premier le coefficient K (coefficient d’échange thermique) du produit. Plus il est faible, meilleure sera la qualité isothermique du caisson isotherme, et vice-versa. Par exemple, un équipement dont le coefficient d’échange thermique est de 0,50 W/m2.K est moins performant que celui dont le coefficient K est de 0,40 W/m2.K.

Il faut aussi prendre en considération la réfrigération. En effet, l’isothermie doit agir en synergie avec la réfrigération pour augmenter autant que possible la durée de maintien de la température. Pour ce qui est du matériau des parois, on doit vérifier qu’il est compatible avec le contact alimentaire et qu’il est particulièrement isolant. Au-delà de tous ces critères, il faut vérifier que le conteneur est certifié. C’est l’assurance d’un produit de qualité et qui réponde à des normes exigeantes. On doit ensuite s’intéresser aux dimensions de la caisse isotherme et à sa capacité de stockage.

Notez les bons réflexes à adopter pour ne pas rompre la chaîne du froid

D’abord, il est impératif de respecter scrupuleusement les températures, ainsi que le temps de conservation, selon les produits à transporter. Tous ces détails sont normalement indiqués sur l’emballage de chaque produit.

Il convient ensuite de réduire au maximum le temps de chargement, de transport et de déchargement lorsque les températures extérieures sont très élevées ou très basses. Le passage des marchandises sur le quai est aussi à limiter à son strict nécessaire. Le but est d’éviter les risques de rupture de la chaîne du froid, ainsi que toutes les conséquences qui en découlent. Même si l’on est équipé de conteneurs ou d’armoires isothermes, la vigilance est effectivement de mise pour garder à la bonne température les denrées alimentaires.

Tout au long du transport, on doit avoir le réflexe de contrôler le plus régulièrement possible la température de tous les équipements isothermes, mais aussi celle du véhicule. Pour ce faire, il est possible de miser sur un système d’informatique embarquée. L’idée est de placer des sondes dans chaque conteneur ou armoire isotherme, afin que le conducteur puisse à tout moment lire les températures depuis une interface intuitive. Il faut aussi vérifier que toutes les exigences du client donneur d’ordre sont bel et bien respectées.