Alors… question : comment s’y prend-on vraiment quand on se demande qui sont les influenceurs à suivre et, surtout, ceux avec qui on devrait collaborer pour sa propre marque ? C’est vrai qu’on entend un peu tout et son contraire sur les réseaux sociaux en ligne. Initialement, je pensais que c’était simple : plus une personne a d’abonnés, plus elle nous intéresse. Sauf que ce raisonnement tient rarement la route, tant il y a des pièges un peu partout sur ces plateformes et applications. On va donc plonger dans le processus – sans chichi, vraiment façon carnet de notes improvisé, parce que même moi parfois, j’ai besoin d’écrire pour comprendre où je veux aller.
Pourquoi chercher des influenceurs adaptés à sa marque ?
Il y a quelques années, les marques se contentaient de publier leurs propres contenus en espérant toucher leur public. Aujourd’hui, si on veut émerger sur les principaux réseaux sociaux, trouver des relais crédibles devient presque indispensable. Les influenceurs représentent des passerelles directes avec des communautés engagées. Mais pourquoi s’embêter à choisir “le bon” alors qu’il suffirait de contacter ceux qui font le buzz ?
Justement, tous ne se valent pas. Une grosse audience ne rime pas toujours avec efficacité si le lien entre l’influenceur et votre domaine d’activité est flou. En fait, tout part d’un point hyper simple (mais qu’on oublie souvent) : la cohérence entre l’univers de votre marque et celui de la personne que vous mettez en avant. Enfin, ce que je veux dire par là, c’est qu’un influenceur qui cartonne dans la tech ne fera pas vendre des cosmétiques bio du jour au lendemain… en tout cas rarement !
Plonger dans les usages et l’analyse : premières étapes
Réfléchir deux secondes à votre objectif, franchement, ça change tout. Où veut-on aller avec cette future collaboration ? Plus de notoriété, de ventes, de présence sur des plateformes et applications précises ? C’est le genre de question qui permet déjà d’écarter pas mal de profils hors sujet. Mais une fois ce cap franchi, la tâche reste vaste. Alors, je me rends compte en écrivant que le meilleur moyen, c’est de partir des usages professionnels et marketing de chaque réseau social.
Sur certains réseaux sociaux en ligne, la communication et interaction sociale tourne vraiment autour de la proximité, quasiment familiale. D’autres, c’est plutôt une logique d’expert ou d’inspiration. Selon vos produits, vous cherchez plutôt la confiance intime ou une recommandation experte ? Juste comme ça, mais c’est une vraie question…
Décrypter les plateformes et leurs univers
Évidemment, les principaux réseaux sociaux – facebook, instagram, tiktok, etc. – n’ont rien à voir en termes d’ambiance, de possibilités et même d’utilisateurs. Identifier les spécificités de chacune, c’est gagner un temps fou pour viser juste. Par exemple, le format vidéo explose toujours autant côté partage de contenu sur certaines applications, alors que la photo et l’écrit tiennent mieux ailleurs. Certaines marques s’entêtent à investir partout, quitte à diluer leur message. Je trouve ça fou, en fait.
Bon, trêve d’idéal, reste la pratique. Comprendre le “pourquoi” les gens suivent un influenceur sur telle plateforme aide à cerner ce qui motive la fidélité, voire la viralité. Chaque réseau a sa petite mécanique sociale : c’est amusant, mais ça complique clairement la recherche…
Analyser l’engagement réel
Avant même de parler chiffres d’audience, on doit traquer l’engagement. Pas juste le nombre brut de likes ou de vues, mais bien le volume de commentaires sincères, de partages et – là c’est subtil – la nature des échanges dans la section discussion. De toute façon, acheter des abonnés pour gonfler ses stats fausse dangereusement la donne. Cela dit, il faut nuancer : parfois, une communauté plus restreinte mais très active peut rapporter mille fois plus qu’une masse passive.
Et puis, certaines plateformes et applications disposent maintenant d’outils intégrés pour aider à visualiser cet engagement : les taux de réaction, les pics d’activité selon l’heure ou le jour, bref, tout ce qui montre qu’il y a réellement une communication et interaction sociale.
Miser sur la complémentarité
La tentation est forte d’aller uniquement vers les influenceurs stars, pourtant, miser sur la complémentarité entre différents profils finit souvent par créer une synergie efficace. J’insiste : mieux vaut parfois deux micro-influenceurs ultra alignés avec votre ADN qu’une star suivie un peu “par réflexe”.
C’est un peu un cliché, mais la notion d’autorité perçue varie énormément d’une communauté à l’autre. Certains créateurs de contenu pèsent assez peu en dehors de leur sphère, mais deviennent de vrais relais auprès de segments très précis. Une stratégie axée sur plusieurs ambassadeurs complémentaires multiplie les occasions de retours authentiques et variés.
L’intérêt des nano et micro-influenceurs
On parle énormément des “micro” et “nano” profils aujourd’hui, et il y a une raison valable à cela. Leur proximité avec l’audience conduit souvent à des échanges directs, presque en privé. Bon, d’accord, le volume absolu d’exposition est moindre, mais la perception de la parole (“si lui en parle, c’est validé”) joue fort niveau relation client et fidélisation.
Certains outils listent déjà ces micro-communautés, ou proposent de filtrer par secteur, thématique, géographie… Enfin, ce choix se révèle payant lorsque l’objectif, c’est l’ancrage local ou l’influence sur un petit groupe déterminant, par exemple dans le monde des tendances locales, du lifestyle régional ou des innovations de niche.
Penser au-delà du chiffre : valeurs et ton
C’est étrange, mais je découvre fréquemment que les valeurs défendues par un influenceur passent avant tout. Si votre marque affiche un positionnement bien particulier (écologique, inclusif, technophile…), vérifier que l’influenceur porte, subtilement ou non, ces idées favorise beaucoup l’adéquation. Il suffit d’un décalage grossier pour saboter la crédibilité perçue.
D’ailleurs, attention au ton employé ! Une personne visiblement cash ou sarcastique peut dynamiter en beauté une campagne pensée pour rassurer, ou inversement. Il faut regarder ses publications passées, scruter les moments où il répond aux critiques – ça renseigne épaississement sur sa gestion de la communication et interaction sociale, tout simplement.
Outils, méthodes et petits trucs geeks pour repérer les bons profils
J’arrête pas de le dire, mais en 2024, on gagne un temps précieux avec les plateformes et applications spécialisées pour sourcer les influenceurs. Là-dedans, chaque outil propose différentes métriques qui peuvent vite devenir la boussole idéale (à condition de ne pas s’y perdre). Pourtant, l’intuition humaine fait souvent mouche quand il s’agit de qualifier un “fit”, notion impossible à codifier à 100 %.
La technique, c’est bien, mais croiser les approches humaines et analytiques permet d’éviter des erreurs cuisinées à la sauce algorithme pur. Et, souvent… bah oui, on finit par sentir un truc, une petite vibration positive en voyant quelqu’un défendre des messages compatibles avec son univers de marque… enfin, c’est difficile à décrire.
Quelques outils pratiques à connaître
Parce qu’un article geek sans liste d’outils, c’est frustrant ! Voici quelques catégories utiles :
- plateformes dédiées à l’identification d’influenceurs (avec filtres multiples par secteur, localisation, volume d’audience, etc.) ;
- extensions ou logiciels qui analysent l’engagement réel via API ;
- veille automatique sur les actualités et tendances du secteur pour détecter les nouveaux leaders d’opinion ;
- tableaux comparatifs personnalisés pour centraliser les observations et prendre du recul.
L’idée n’est pas de remplacer l’instinct, mais d’augmenter sa capacité à repérer rapidement les profils les plus adaptés à une vision précise du partage de contenu et de la relation client.
Cela dit, je me rends compte qu’à force de recourir aux données brutes, on pourrait oublier l’importance de la sensation – comme quand on sent qu’un influenceur, même avec des stats modestes, déclenche systématiquement des discussions enthousiastes sous chaque post. Toujours prêter attention à ces signaux faibles.
Regarder aussi la sécurité et la confidentialité
Je l’avoue, ce n’est pas toujours le premier critère qui vient à l’esprit. Pourtant, en creusant, la gestion de la sécurité et confidentialité des comptes choisis s’avère essentielle. Quoi de plus gênant qu’un ambassadeur piraté en pleine opération spéciale, ou dont les données fuitent malencontreusement ?
- Pensez à vérifier la solidité du profil (anciens incidents, historique de gestion de crise…)
- Imposez des consignes claires lors de collaborations sensibles
- Intégrez le volet juridique et RGPD lors du partage d’informations internes ou réservées
Le bon sens impose de privilégier la prudence. Cette étape semble anodine, mais elle évite ensuite bien des sueurs froides lors de grandes campagnes multi-réseaux sociaux.
Certaines plateformes permettent de tracer aisément les anomalies, ou alertent dès qu’un comportement inhabituel surgit sur un compte partenaire. Bref, la vigilance, ça paie toujours, surtout avant de confier son image.
Tirer parti des avantages et inconvénients des réseaux sociaux en ligne
Je me dis souvent que chaque réseau social propose des opportunités spécifiques, mais comporte aussi son lot de pièges. Un influenceur superstar sur certaines plateformes pourra rester totalement inconnu ailleurs. Du coup, il vaut mieux panacher, adapter son discours, tester… quitte à ajuster en cours de route.
Les avantages et inconvénients diffèrent si vous ciblez le B to B, la jeunesse branchée ou l’artisanat local : rapidité du partage de contenu, facilité à générer de la viralité ou contrôle du storytelling… C’est moins évident qu’il n’y paraît et souvent contre-intuitif. D’où la nécessité d’expérimenter, et d’accepter que certains tests foirent (on apprend plus vite ainsi !).
Rester attentif aux actualités et tendances
Un dernier mot pour évoquer la course permanente aux changements et innovations : nouveaux formats de stories, apparition soudaine d’un challenger parmi les plateformes… Les habitudes changent vite. Personnellement, j’ai pris l’habitude de décortiquer chaque semaine les actualités et tendances pour voir quels influenceurs montent, changent de style ou basculent vers de nouvelles audiences.
Il y a ces phénomènes éphémères, ces modes fulgurantes où il faut réagir vite, parfois retourner son script initial. Je sais, c’est épuisant. Mais identifier les influenceurs pertinents pour ma marque, c’est accepter d’apprendre sans cesse. C’est un boulot vivant, jamais figé, guidé par les signaux subtils qu’offre la vie des réseaux sociaux en ligne, et puis… l’intuition, rien ne remplace l’œil humain, même à l’époque des robots prédictifs !